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Prémices

La forteresse

29 Novembre 2018 , Rédigé par Ch. Mazières

 

Quartier.Juif-r       

Le soleil illuminait les remparts

L'inverse

Absurde en apparence

Avait donné naissance à des milliers de jours

Pré-histoire

 

Nous n'avions pas compris

Le cosmos semblait rire

De nos pensées

L'assaut transformerait

Un indifférent

Contre-néant

Bleu-gris

En roc aveugle

Un sol de frères

 

Beth assise près de moi

Celui qui se faisait appeler l'Aleph

Te souviens-tu ?

Ils ont dit qu'il était un fou penseur

Vieillard dangereux

Sous leur vrai visage

Ordre de sacrifice

Inavoué

Qu'il avait perçu avant tous

 

Il a rejoint notre reste

D'éternité

Sans évoquer le pardon

La mémoire

Tout simplement parce qu'il savait

Vu nos vies

Misérables dans ses cauchemars

 

Nous voulions nous faire immortels

Un enfant maladif rejouait

Nous souriant tendrement

On le criait sans passé

S'il avait arraché des textes

Un éclat caché

 

Enfermés

Comme nous l'étions

Nous dissimulant à nous-mêmes

Notre nature apparente

De simples pièces de change

D’échecs

Qui montraient la vallée

Nous donnaient rendez-vous au nord

 

S'élève une fumée, nuée profane

Nous ne demandions pas la victoire

Pour qui sinon l'obtenir ?

Nous n'exigions pas la vie

La conscience et l'amour

Les pleins jours, Tu les portes

Mais jusqu’à la paix intérieure

Là-bas souffle une tempête

Qui blesse sans l'amoindrir

L'humain de l'être à venir

 

Regarde, ils arrivent sans respect

Pour le sanctuaire

De Tes oeuvres vivantes

Aimantes si nos corps ne sont rien

A nos âmes se rendent

Accorde-nous de briser

Leur force

Pour que l'on puisse

Assoiffés encore

Ton murmure

Entendre

 

Un rassemblement de toutes nos forces

A lieu dans la salle initiale et nouvelle

De l'esprit

Hommes, femmes, convertis étrangers

Aujourd'hui

Se décide l'existence même

Pensée

 

Un adversaire comme le nôtre

Ne fait pas de prisonniers

Depuis l’aube

Partagés entre peur, désir de combattre

Et les heures

 

Les plus faciles

Celles que nous vivons dans l'attente

Dans cette réplique sans réponse

Où réside le désarroi

En quoi nous surprendraient-ils ?

 

Ainsi, les intentions que nous prêtions

A un ennemi bien réel

Conjonction de prédictions

Signifient en chacun la victoire

Passés nous reconstruirons

 

Car l'adversaire a peur

Telle est sa nature

Craintive, insatisfaite

Désespéré combat sans autre angoisse

Qu’une droiture, leurre haïssable

 

Ses croyances sont accaparées

Des malédictions

De l’univers en destruction,

S'effraient du souffle

Qui restitue des montagnes inviolées

 

Détournant les fresques des palais 

A la gloire d’un néant naturel

Magie des oligarchies

D’un retrait aux infinis possibles

Sans limites acceptées

 

Dans la foule des idées

Mercenaires qui s'agitent

Sont les mots

Tentant de leur prêter main forte

Les paroles réelles mettent en doutent le ciel

Le crime a fait dans les gènes son gîte

 

De nos actes  des enfants pourront voir

Une terre rendue

Habitée et glorieuse

Parmi d’autres

Honorée par d'étranges prêtres

Unissant toute histoire

 

Gardons-nous de sauver

Sans  lumière

Éperdus

D'honneur, vérité, bonheur et libertés

Attendue par la source des paysages

Aux consciences distribués

 

 

Pour comprendre le courage,DSC 3545

Temps gagné à évoquer la légende,

En réalité

Lorsqu’ils progressaient

A l’écart du temps

La forteresse les suivait

Telle un nuage

Les protégeant

 

Quand un historien s’établissait

Dans ses murs

Ses pages

N’égalaient leur splendeur

A l’intérieur de son récit

S’ouvrant

Porte plus difficile d’accès

Salle des gardes

Davantage que digression

La vision qui décidera

Au-delà des terres arides

A perte de vue

 

La première armée qui campait en ses lieux

Attaquée

Sur la montagne alors couverte de forêts

En flammes

Ils ne pouvaient que la faire disparaître

Chacun se mettant à décrire

Les moindres mouvements

D'un adversaire invisible

Parfaitement au clair

Par delà les brumes humides

Voir l’ennemi

En terrain découvert

Ils lui étaient supérieurs en nombre et en qualité

D'âmes

 

  La rumeur se rapprochait

Chaque tireur à son poste

Devinant le silence

Déchiffrant les sables

Sous le vent

 

Signe

De baisser les armes

Face à d’anciens alliés

Aux fronts brûlants.

Des leurs dispersés

Dans l’empire

Désert

 

La porte de l'Est

D'une longue attente

S'éveillait

Dominant

Des pensées toute faute

Ouvrant

Les réserves d'eau

Du léviathan

D'alcool de dattes

Du Béhémoth

Plus avides encore

Ils sont de leur récit

 

anse des cascades 1Du sud de la Mer rouge

Au-delà de l’Indus

Pas une île qui les ignorait 

Au  couchant

Puissants esprits

Religions à mystères

Dévoraient sans honte

La beauté 

L’inconnu

 

Offrant

Aux plus offensifs 

Le pouvoir

De l’autre côté

État second

Char de feu

Du vivant maîtrisé

 

Que serait-il advenu

S’ils étaient restés parmi eux 

Impossible mémoire

Annoncée

Dans un espace

Sans nul autre immense

Où ils sont

C’est pour cette aube

Assignés à Sa Résidence

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